Un raté de l’oligarchie

Carlos Ghosn, le patron de l’alliance Nissan-Renault-Mitsubishi qui revendique le titre de premier ensemble automobile mondial, avec 10,6 millions de voitures vendues l’an dernier, a été arrêté à Tokyo et placé en détention, selon le quotidien japonais Yomiuri Shinbun. À la Bourse de Paris, le titre du groupe Renault a immédiatement dévissé de plus de 10% ce matin, sa capitalisation boursière durement affectée, la Bourse de Tokyo fermée.

Que faire du stock de la dette publique mondiale

Dans son dernier communiqué, la Fed vient d’abandonner l’expression « mesures accommodantes » pour confirmer la poursuite du début de son désengagement, devançant la BCE dont le rythme est nettement moins soutenu. À l’opposé, la Banque du Japon poursuit sans donner signes de faiblesse ses achats massifs de la dette publique financés par une création monétaire soutenue, sans que cela suscite une particulière émotion. Cela peut-il s’expliquer par des situations nationales ou régionales différentes ?

La banque du Japon, en toute hétérodoxie

Les faits et gestes de la Fed et de la BCE sont en permanence scrutés, analysés et commentés, toutes deux engagées dans un processus progressif et précautionneux de réduction de leurs programmes d’assouplissement monétaire. Les investisseurs avaient pris leurs petites habitudes qu’il va falloir abandonner et l’important est que cela se fasse sans heurts. Faute de pouvoir s’appuyer sur une quelconque expérience, les deux banques centrales y vont à tâtons, conscientes de la fragilité du système financier dont les réactions en chaîne – systémiques – sont imprévisibles.

Les Allemands n’ont pas de plan B

Ces derniers temps, il est fait assaut de créativité afin de contourner le diktat des autorités allemandes et de leurs alliés, dont le modèle de croissance est mis à mal par Donald Trump. L’objectif est d’assouplir les contraintes qui pèsent sur la politique budgétaire sans violer le pacte signé avec le démon, mais tout bute sur la constatation que, plus que jamais crispées, elles n’ont pas de politique de rechange.

Fukushima : LE DÉMANTÈLEMENT EN QUESTION, par François Leclerc

Billet invité.

Les ingénieurs japonais de Toshiba et de l’International Research Institute for Nuclear Decommissioning (IRID) rivalisent de prouesses dans la conception de robots, avec comme objectif immédiat de localiser et d’observer les trois coriums tapis au fond des réacteurs dévastés de la centrale de Fukushima. Ces robots doivent en effet être capables de résister au très haut niveau de radioactivité régnant dans les enceintes de confinement et de pouvoir se déplacer dans leur chaos interne.

QUE FAIRE D’UNE DETTE ABYSSALE ? par François Leclerc

Billet invité.

Tels ces phénomènes inexorables et dérangeants que l’on affecte de ne pas voir, pour ne pas y faire face, la dette mondiale continue de croître. En 2014, elle pesait 286% du PIB mondial, selon Mc Kinsey qui l’avait sept ans auparavant chiffrée à 269%. Selon l’Institute of Internationale Finance, elle représente désormais 325% de ce même PIB… Les dettes publique et privée sont cumulées, car les distinguer n’a pas de sens à ce stade du constat : toutes deux sont des anticipations sur la richesse future et progressent plus vite que la croissance, il y a un indéniable … Lire la suite